Corps à coeurs


Assise à la terrasse d'un café. Ma robe est aussi légère que l'instant.  Il est de ces tissus mélodieux, de ces froissements délicats à peine perceptibles que le geste fait naître...
Au cœur, le besoin de ressentir et de provoquer en retour.  Au corps, l'envie de nous.
Mes lèvres s'entrouvrent, j'ai la pépie !

Mer 25 mar 2009 5 commentaires
C'est votre écriture qui est mélodieuse. J'entends le froissement "que le geste fait naître."
Stéphane - le 25/03/2009 à 21h59
Ne t'en fais pas juliette. Tu provoques des sentiments très doux.Cette pépie d'idéal ne laisse pas indifférent.
Nico - le 26/03/2009 à 13h26
Une rencontre puisque l'instant est léger pourrait donner ce plaisir de ressentir et recevoir en retour...
Alex - le 27/03/2009 à 10h19
Froissement des lèvres rouges, plus rien ne bouge...
Ile - le 27/03/2009 à 23h00
Tout bouge à l'interieur...
Juliette
délicieuse lèvres qui ne demandent qu'à s'entrouvrir sur un baiser
juliette ou O. - le 28/03/2009 à 18h04

Me revient un poème de Lucie Delarue Mardrus que j'avais publié il y a longtemps en lisant ton post. Un des plus beau que je connaisse sur le baiser :
Renverse-toi que je prenne ta bouche,Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur,Douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse,Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
-Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible,Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible,Fait de silence et de tiède corail ;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter,
Laissant au moins ta bouche satisfaite !...

Juliette