Corps à coeurs
Nous nous disions l’improbabilité de notre rencontre, la surprise de notre attachement.
Si différents, ça oui, nous le sommes. Et pourtant…
…/…Nos yeux ont dû pleurer aux mêmes heures,
Sans le savoir, pendant l’enfance :
Avoir mêmes effrois, mêmes bonheurs,
Mêmes éclairs de confiance :
Car je te suis lié(e) par l’inconnu
Qui me fixait, jadis au fond des avenues
Par où
passait ma vie aventurière.../…
.../...Je ne raisonne pas, et ne veux pas savoir,
Et rien ne troublera ce qui n’est que mystère…/…
Emile Verhaeren
Sam 17 oct 2009
1 commentaire
Le mystère des affinités est ici joliment exprimé. Je ne connais pas cet auteur. Je vais chercher à en savoir plus.
Oreil - le 17/10/2009 à 22h48
Ce texte est sorti "des heures claires"
Juliette