Corps à coeurs
Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies sur lesquelles j'aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèrement rosées qui semblaient rougir comme si elles se
trouvaient nues pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme, et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie. Ces épaules étaient partagées par une raie,
le long de laquelle coula mon regard, plus hardi que ma main.
Balzac - Le lys dans la valée -
Peintures - Dylan Lisle - link
Jeu 10 déc 2009
2 commentaires
Ce texte avec ces peintures c'est super !! Bisous
Emma - le 10/12/2009 à 17h36
La ligne du cou et la courbe des épaules je trouve ça très sensuel
Juliette
Balzac sensuel, c'est une découverte!
Lilian - le 12/12/2009 à 16h44
Ce texte est très sensuel c'est le mot.
Juliette