Corps à coeurs


Désir muet de te garder qui me tient comme un caprice. Comme il est triste, chaque fois ce moment de te quitter. Je t'écrirai plus tard, devant l'écran bleuté. Je te dirai ton regard dans l'ivresse, ton sexe qui s'érige, visage chaviré. Je revivrai, ma toison sur tes lèvres, et ma vulve fouillée. Le jouir et le geindre, le bestial et le tendre, que tu sais me donner.
Mots enlacés, mots qui prennent corps et dansent, pour échapper encore un peu aux lois de la gravité
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Dim 10 mai 2009 6 commentaires
Il y a si peu de moments où nous échappons à la pesanteur.
Nico - le 11/05/2009 à 14h37

Pour moi, c'est lorsque je suis avec lui.

Juliette
Et pourquoi on a plus le droit de faire des caprices quand on est grand?
Emma - le 12/05/2009 à 13h26
Mais tu as le droit !
Juliette
Je suis emporté par l'émotion de cette tranche de vie pas ordinaire.
Stéphane - le 12/05/2009 à 23h16
Ce n'est pas un caprice de vouloir prolonger des moments qui semblent si doux !
bises
Choupa
choupa-choup - le 14/05/2009 à 11h42
Quelquefois le temps de se quitter s'impose. Oh oui ! quel doux moment !
Juliette
Lorsque l'on s'aime, on ne se quitte jamais vraiment...
Ile - le 07/06/2009 à 21h58

Les doux liens invisibles sont là en effet. Mais la chair, le souffle, le partage, le ....., la ......., les ....... manquent ( pointillés à remplir à ta convenance....)   

Juliette
belle déclaration
Nat - le 04/07/2009 à 14h05
Merci Nat. Bises
Juliette