Désir muet de te garder qui me tient comme un caprice. Comme il est triste, chaque fois ce moment de te
quitter. Je t'écrirai plus tard, devant l'écran bleuté. Je te dirai ton regard dans l'ivresse, ton sexe qui s'érige, visage chaviré. Je revivrai, ma toison sur tes lèvres, et ma vulve fouillée.
Le jouir et le geindre, le bestial et le tendre, que tu sais me donner.
Mots enlacés, mots qui prennent corps et dansent, pour échapper encore un peu aux lois de la gravité.
Petits messages