Photo Steve RICHARD
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Photo Steve RICHARD
J'ai hâte, j'ai envie de nos joies, de ton ventre sur moi, de ta poitrine où me blottir.
D’abord, les ébats, l'émerveillement, l’urgence du désir.
Plus tard, ce repos qui n'est pas éternel et dont je cherche loin de toi l'odeur.
Mon ami, mon amour, je te veux toujours et tellement…
Le délicieux, le lumineux, l'innocent, l'audacieux. le tendrement vicieux, l'aimablement corsé. Le ton, l'allure, l'éclat des yeux. Je pense à tout cela quand la nuit vient. Un jour peut-être, nous serons à trembler de nous vouloir encore.
Je te garde là, dans le jardin qui s'ouvre au ciel .
Que l'année nous accorde le répit que nous souhaitons pour nous baiser tendrement.
J’ai tant reçu de toi. Patiemment tu m’as appris à être libre, m’allégeant de ce qui m’encombrait. Aucun mot ne saura expliquer cela. J’avais tant à apprendre ! C'est tellement mêlé, le tendre et l'ardent, le limpide et le profond. Tu m’as montré comment dévaler le versant lumineux des collines, et fait comprendre ce qui m’avait fui jusqu’alors.
Nous venons de si loin. Tout nous rapproche et nous sépare. C’est cela le fil, le tranchant de la lame. Et pourtant, tu as su m’émouvoir, simplement, totalement, en m’accordant la part la plus intime de ta personne. Tu es mon amant magnifique. Sensible, intuitif, raisonné et troublant.
Et si tout devenait sage, je garderais en moi et pour toujours la beauté de nos ébats, la force de nos songes et leur douce sincérité. C'est là mon seul trésor, et le temps l'a rendu si précieux.
Bon anniversaire Monsieur.
Photo - Juris Zaleskis -
J’aime quand tu chuchotes tendrement, quand tout est permis pour dénouer les tensions, dénuder, apaiser. J'aime ce lent et long basculement intime, et les aiguillons du désir qui nous voient jouer sans frein.
Je pense à nous et je jouis d'imaginer nos ébats ou simplement ta présence et la joie qui nous porte.
Tu sais, jamais je n'ai oublié nos premiers échanges et comme il convenait d'y mêler l'élégance à l'obscénité, le tendre souci à la volupté, le discernement au caprice. Promesse longtemps tenue.
Tu sais, retrouver ta voix et tes éclats de rire, ça me tient malgré le temps qui passe. Parce que c'est plaisant , doux et prenant comme un vice aimable.
Tu sais, j'aime que nous soyons toujours là dans ce secret qui doit rester joyeux pour nous garder du monde des injonctions.
Tu sais, dans deux jours je me frotterai à toi, silencieuse et parfumée.
Simplement
Photo- Jonathan Leder -
Se savoir sans se voir, s’atteindre sans se toucher. Rester quoi qu’il arrive dans la légèreté, la connivence et le désir.
Bien sur ce serait mieux de circuler de l’un à l’autre, exaltant l’attente et le besoin. Ce serait bon de goûter enfin la chair, la chaleur des corps, les souffles, la peau.
Ce vœu est contrarié par tant d’obligations ! Mais je suis toujours contre toi !
Oui, j’aimerais me livrer avec toi, à la seule nécessité de jouir, d’exulter, de trembler, d’exprimer l’instinct et le dénuement, de faire sauter la carapace qui me tient debout, et plonger enfin dans l’abandon.
De tout cela, mes silences sont remplis ….
Peinture Lisa G
J'aime tout à te revoir. Ni ombres ni remords, nous avons le meilleur. Ces heures si brèves et jamais tristes. Le temps enfin de nous étourdir, de nous baiser. Le mot n'est pas laid. Baiser c'est embrasser, brasser, se prendre avec bonheur, mêlés. Se dire encore et encore. Voyager dans nos sèves jouissant si longuement. Puis, s''enrouler dans la nuit et demeurer ensembles, paisibles, sereins fatigués et joyeux.
Que cette année soit ce qu'elle était à l'origine des saisons,
La promesse de l’inattendu, l’espérance du soleil vainqueur.
Que nous soyons embarqués au-delà de l’horizon aussi souvent que possible...
J'ai mis longtemps à fermer les yeux. Je repensais à ces quelques heures que des mois et des années ne vaudront jamais. A ces instants dérobés à l'insignifiant dans l'oubli des usages communs. A cette atmosphère où enfin l'un avec l'autre nous nous éprouvons dans nos chairs. A cet état charnel où la satiété est un luxe.
Le désir ne s'interrompt jamais Monsieur...
Photo - Géoffroy de Boismenu -
J’aimerais te donner rendez-vous à l’une de ces terrasses des bords de Seine. Je parlerais bas, mon accent sonnerait tendrement. Je te dirais, de me raconter ce qu’Elle a porté jusqu’ici. L’ébranlement des pins sous le vent du Maroc, les chemins de sable, l’ombre sous les tonnelles…
La neige est tombée dans la nuit, couvrant la terre et les feuillages. La route est devenue pour Elle impraticable. Elle est partie légère sur un rais de lumière …..
J’aime tes manières de me prendre
J’aime tes remous et tes mots chuchotés
J’aime ta façon d’être ému dans l’outrage
J’aime ton regard au moment de jaillir
J’aime ton souffle brusquement apaisé
C’était si bon Monsieur….
Dimanche sera une belle journée !
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