Le jeune homme à genoux, tient les mains de sa grand-mère tendrement entre les siennes. Il commence à chanter la chanson, sa chanson. Sa voix est douce, caressante. Il sait qu'elle est émue. Quels sont les souvenirs qui remontent à elle lorsque ce chant s'égrène ? Un premier rendez-vous ? Un premier pas de deux ?



 

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Pour elle "C'est la seule chanson du monde qui ne finira jamais"

Dimanche 19 octobre 7 19 /10 /Oct 21:51
- Publié dans : Un peu de lui
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M'asseoir sur ton visage pour que ta langue fouisse de l'œillet délicat à la rose pourprée
Pendant qu'aux antipodes je goûte gourgandine la saveur de la peau de ton membre bandé
S'enivrer de nos jus, se repaître de chair ...

Vendredi 17 octobre 5 17 /10 /Oct 15:50
- Publié dans : Corps à corps - Communauté : l' érotisme soft amateur
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Lovespoons Robbe & Berking


La campagne s'éveille, la lumière se déploie,
Que l'air est transparent ! Je sais que tu arrives !



Mercredi 15 octobre 3 15 /10 /Oct 06:58
- Publié dans : Coeur à coeur - Communauté : Charme
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A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.

Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.

De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.

Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.

Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.

Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;

Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,

Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "

Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.

Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "

Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !

Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !

Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "

- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,

Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.

Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.

Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !

Charles Baudelaire
Photo - P. Horst -

Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 11:46
- Publié dans : Poésie
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Nudité émouvante


Douce invitation



Photos - Philippe Pache -


http://www.philippepache.ch/home/index1.php

Samedi 11 octobre 6 11 /10 /Oct 14:58
- Publié dans : Photo
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Glisser dans la langueur de la nuit
Se fondre dans le vaste silence d'une nature désertée
N'être que failles gorgées d'ombres, parois de chairs, eau qui ruisselle, sève qui monte

Que le ciel nous aspire et que dure l'envol...

Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 14:03
- Publié dans : Corps à corps - Communauté : l' érotisme soft amateur
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« Vous voulez savoir ce qui se passe réellement ? C'est la même que 1929 ! Crise ! Récession ! Plus d'argent ! N'espérez plus de prêts » J'écoute ce type depuis une heure. Il marche de long en large sur la scène. C'est son moment de gloire.
Nous sommes dimanche, il fait presque assez beau pour que les cigales chantent, je viens de faire 100 kms et me voilà face à ce prêchi prêcheur qui n'a rien à nous dire d'autre que nous ne savons déjà. Je m'ennuie. Lorsqu'il commence à nous exposer comment bien présenter et bien suivre nos budgets, j'hésite entre rire et hurlement.
L'amphithéâtre est sombre, les sièges confortables, je m'enfonce et ferme les yeux. Je pense à toi à cet instant. Pensées gourmandes.
Quelques vers me reviennent. « ...Conquérant de ma chair ouverte, écartelée, sous tes mains tendres et puissantes ... Sur mes hanches fendues... » .
Je t'imagine tout à côté de moi. Ma main glissant sous ton étoffe. « ...Tu viens prendre innocente du bout des doigts le pouls de l'ombre... »
« ...Tu es en moi, arbre lisse et dur, palpitant. Doux. Arbre gonflé de sève... » Mes cuisses s'ouvrent, je me détends enfin.

Photo - Paul Bolk -

Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 17:25
- Publié dans : Absence - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mon amour

Que j'aime le soin avec lequel tu pèses chaque mot pour me dire ton amour
Que j'aime quand libérée de toute pudeur tu me donnes ta confiance
Que j'aime quand j'imagine ta langue gourmande se délecter de moi
Tu es la femme unique parce que tu es ma reine
Je t'aime pour ce que tu es Juliette

Samedi 4 octobre 6 04 /10 /Oct 15:14
- Publié dans : Un peu de lui
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Tu es mon paradoxe




Ma fièvre , mon apaisement
Ma déraison, mon équilibre

Je t'aime

Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 22:32
- Publié dans : Coeur à coeur - Communauté : Charme
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La jeune vierge sur le chemin rêve d'un cierge entre ses mains ; ça la picote sur le devant dans la culotte .C'est énervant !
Faut qu'elle frotte pour la calmer sa douce motte toute enflammée.
Dans l'ombre épaisse, très bien cachée pose ses fesses sur un rocher. Elle suçote un de ses cinq puis se tripote le bout des seins. Titille et pince ses blancs tétons le désir dresse ses deux boutons.
Sa main triture un peu plus fort sous la ceinture son coffre-fort. Le slip qui moule ses longs poils blonds gonfle et ondule et fait des bonds.
C'est un délice avec ses mains entre ses cuisses et sur ses seins...
Puis triomphante et écartée l'humide fente est attaquée. Son orifice étant bouché quel sacrifice d'y point rentrer ! Elle se venge sur le pistil le doigt de l'ange rentrera t-il ?
Le point sensible est vite atteint c'est une cible qu'elle connait bien...Elle se hérisse sous son doigt, sort son clitoris comme un ressort.
Le chaud liquide de son plaisir coule et débride tout son désir , serrant les cuisses très fortement pour qu'elle puisse feindre l'amant.
C'est la sirène de l'odyssée quand son haleine est cadencée ! Ceux qui l'ouissent dans son coma tout comme Ulysse s'accrochent aux mats.
Ses reins se cambrent, elle jouit ses lèvres vibrent elle dit OUI ! Elle délire des cris plaintifs, elle délivre ses doigts captifs, une fragrance très épicée, désir intense de tout sucer.
Dans sa culotte qu'elle a ôtée y a toutes sortes de voluptés. Elle est légère déculottée, voit son derrière en liberté.
Ses fesses parlent sur le chemin. Elles appellent bien d'autres mains.
Folle amoureuse, Elle l'est bien, et même heureuse .Mais de ses mains le soir la vierge ne l'était plus. Etait-ce un cierge ? On ne sait plus...
C'était l'histoire de Manuella. N'allait pas croire qu'elle finit là. Si tu désires être amant tu dois séduire Manuellement.

"Kayreland"

Mardi 30 septembre 2 30 /09 /Sep 21:51
- Publié dans : Corps à corps - Communauté : l' érotisme soft amateur
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Le brouillard  enrobe les champs et cache les chemins. Opacité ouatée silencieuse et légère.  Écharpe bleutée qui bientôt m’enveloppe. Vapeur qui s’insinue en mon corps, en mon âme. 
Envie d'horizon, d’île déserte, de douces rêveries.
Partir, m’enfuir ,m’enfouir ...
Samedi 27 septembre 6 27 /09 /Sep 17:48
- Publié dans : Un peu de moi - Communauté : Les Archanges de Sade
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Suce moi jusqu’au sang, viens mordre ma douceur pour m’entendre crier puis lécher ma douleur pour te faire pardonner.
Que gicle ta semence de ton gland empourpré que je viens de blesser pour t’offrir en cadeau ce doux mal qui te plaît. S’ouvrir à corps perdu et geindre de plaisir.

Se bercer tendrement et s’endormir meurtris

Photo - Thomas Ruff -

Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 07:00
- Publié dans : Corps à corps
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Besoin de joie , besoin d'ivresse
Besoin d'espoir , besoin de rêve
Besoin de toi





http://sd-1.archive-host.com/membres/playlist/45014076359289588/DanybrillantOuiJaibesoindetoi.mp3

Chabadabada... 

 

Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 06:53
- Publié dans : Chansons - Communauté : Charme
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Sous la soie



une antre dérobée , un nid velouté 
qu'il faut entrebâiller
comme un cambrioleur 
 avec doigté , avec douceur...

Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 07:14
- Publié dans : Corps à corps - Communauté : l' érotisme soft amateur
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A genoux sur le lit je t'écoute parler. J'adore ces moments où après avoir joui nous nous laissons aller à quelques confidences. Tu me dis des mots doux, tu me dis des mots tendres. Je me plie lentement, mets ma joue sur ton ventre, profondément émue je pleure doucement.

Bien loin de cette chambre où nous étions heureux c'est ta peau sur ma joue qui m'émeut, qui me manque.

Je t'aime

Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 06:58
- Publié dans : Un peu de moi - Communauté : Charme
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