Allongée sous mon arbre, je pense à nous. Bientôt, il y fera assez doux pour que je m’y caresse lorsque la nuit vient.
Je me revois chevauchant sur ta bouche. Moment fluide et absorbant. Savoureux. Le cours du temps suspendu à tes lèvres.
L’envie qui passe et nous emporte. Et le secret enfouissement. Délicat et obscène. J'en garde le parfum dans un coin de mes sens.
Peinture-Jean Pierre Ceytaire link
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