A genoux devant toi , réciter ma prière ...
J'offre ma gorge ouverte accueillante et profonde
Tu me donnes ton sexe en feulant de plaisir
Egrenant quelques mots impudiques et intimes
Bientôt ...
Monsieur, embrassez-moi, tétez-moi, buvez-moi
Votre lippe gourmande doit tout vouloir de moi
De mon souffle à ma source, venez-vous abreuver
Perdez-vous, noyez-vous, venez tout oublier ...
Je replie mes cuisses sur moi pour qu'enfin tu m'habites
Tandis que tu t'enfonces d'un assaut délicat
Je griffonne ton dos de mes ongles acérés
Tu me perces vainqueur recherchant notre ivresse
Faisant naître en mon corps le plaisir merveilleux
Mon corps blanc et ton corps brun
Sur un lit de draps froissés
Deux continents vont s'aimer ...
Laisser couler nos breuvages alcalins
Ensemencer le bel arbre où nous sommes adossés
Frontière fragile entre vice et beauté...
Carcan frais qui cliquète
Musique aphrodisiaque
Enrouler le chaînon autour de ton sexe
M'empaler sur la gourmette...
J'adore
Lorsque ta main partant de ma cheville
Caresse mon mollet puis le dos de ma cuisse
Jusqu'à mes fesses offertes
Avant de les goûter
Au coeur de la nuit , juste un rayon de lune
Souffle tiède du vent , décor de pierres fissurées
Douces caresses pour commencer
Inspirations profondes
Trés lentement j'embrasse la noirceur de ta raie
Trés lentement je te branle
Cadence pendulaire pour que le temps s'arrête .....
Agenouillée
Mains dans le dos entravées
Tu recouvres mes yeux d'un long bandeau de soie
Pression sur le menton pour que mes lèvres s'ouvrent
Ta langue les humecte
Je cherche à t'embrasser, tu m'évites, jouant avec plaisir de mon aveuglement
J'entends ton souffle à mon oreille, tu en suces le lobe libérant des frissons
Silencieux, la bouche grande ouverte ,tu viens gober un sein
Onde enivrante
Cécité sensuelle décuplant tous mes sens
J'inspire profondément, je soulève mes hanches
tu écartes mes cuisses, mords mon sexe gonflé
Tes doigts s'amusent me faisant supplier
Je gémis, je tire sur mes liens furieusement
Je tremble et jouis passionnément
Mes mains sur ta poitrine je sens pulser ton sang
Le chaloupé branleur de mes
reins s’accélère
La cadence m’échappe, je ne contiens plus
rien
Je n’entends que ton souffle qui fait écho au
mien
Pendant que je me noie dans un doux feu liquide
Petits messages