Tu es là où je suis
Jusque dans l'absence...
Photo - Trevor Watson -
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Tu es là où je suis
Jusque dans l'absence...
Photo - Trevor Watson -
Sans cesse des images se superposent. Ta peau, tes mains, ton cou, ton souffle. De penser à ton corps, ta voix, ton regard, ça me creuse le ventre.
J’ai besoin de sentir et goûter à nouveau. De bondir sans attendre dans tes yeux qui s’enflamment et glisser languissante vers le divin enfer….
Photo - Margarida Delgado -
Que la nuit vienne autour de moi, et que je puisse aller dans l'obscurité de mes douces pensées. J’ai besoin de couler à pic dans ce qui remue, qui creuse, qui roule. Je ferme les yeux en oubliant que je suis là. Je veux ressentir le plaisir de partir dans la pente. Entendre le rire que tu as dans l’écart. Sentir tes cheveux sous mes doigts, tes baisers qui happent et tes mains qui saisissent.
Je te prends en pensée mon amour, et ce n’est pas assez....
Je regarde le ciel il est encore couvert. Froid ! Je pense à tes succions tour à tour dures et veloutées. Je fais glisser mes doigts sous ma chemise ouverte. Si tu savais comme je suis douce….
Je parfume mes draps de ton parfum poivré. Envie de toi Monsieur. De sentir à grands flots ton odeur m’envahir. Si tu savais comme elle est douce, comme elle transporte, comme elle chavire.
Fermer les yeux, rêver !
A défaut de ton souffle, je cherche tes senteurs. La brume de ta peau doit flotter et me prendre. Aller combler le vide que mes cuisses enserrent. Habiter mes replis, parfumer mes coulées. Caresser mes seins lourds d’un trop plein de tendresse. Me rappeler le goût de ton grain qui frémit. Adoucir le silence.
M’emporter loin, très loin, et me faire oublier ma chambre désertée…
Photo - Dmitry Nikitim -
Et la glycine sent si bon !
Pourquoi n'es-tu pas là ?
Hein ?
La verge fait sa mue se déplisse et frissonne
Puis rampe calmement vers le triangle ombré...
Envie de nous mon Amour !
Expirer dans la chevelure
Pénétrer à plein souffle
Je compte les heures....
Des envies obsédantes, envies gaies et bandantes, infiltrent jour et nuit, mes pensées vagabondes. Souvent je vois ton sexe.. Le
velours de sa peau et son odeur unique. Quand lentement il glisse. Quand il va réveiller le volcan endormi. Qu’il canonne et caresse pour que coule la lave, son bout décalotté engorgé de plaisir.
Le rythme obsessionnel de ses pénétrations me plongeant par à-coups vers un ailleurs sublime….
Ejaculer entre mes lèvres
En prenant mon regard jusqu’au bout
Je compte les jours mon Amour …
Il fait froid et humide. La pluie tombe, doucement
Agenouillée face au miroir, je scrute le corps encore tiède
Le temps s’écoule, lentement
Chatterie silencieuse
Le pubis crisse, imperceptiblement
Je te désire, tendrement...
La route défile, je repense à son corps juste après la jouissance. Nu, tête légèrement penchée et fumant
lentement. Je vois la gorge et sa pente douce. L’ossature sous le voile de la peau. Les plis où se logent le parfum et l’humide. Les nuances du regard et la douceur du silence. Cela me
touche. Que c’est bon de penser à tout ça !
L’heure est tardive. Je m'échappe d'un dossier qu’il faut absolument boucler et qui va me valoir une nuit blanche. Envie de sexe, de
jouir doucement, de jouir follement. Je pense à ta voix ce matin, ce timbre voilé de fumeur de havane. Je pense à cette voix et je cherche tes lèvres. Il faut que je travaille mais je dois me
calmer…
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