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Occupée, happée par tout ce qu’il y a à faire. Courir. Dernière ligne droite d’une saison qui n’en finit pas.
Et dans ce tourbillon arrivent des images. Une femme, nue, parée du souffle qui l’anime.Eprise de légèreté. Porteuse de féconds désirs. N'ayant de vouloir que pour sentir et engloutir. Joueuse attendrie qui cède sous la dent, s’abandonne à nos yeux et notre sensuel ouvrage….
- C'est quoi ?
- La fée clochette .
- Pffffff !....
Artiste- Shu Yong -
De : B
Envoyé : dim. 04/07/10 18:12
À : Juliette
J'ai découvert une chanson d'Elvis Presley que je ne connaissais pas.
En gros il dit:
Tu es toujours là pour me tendre la main
Tu me souris et le monde brille
Je ne saurais jamais pourquoi tu m'aimes comme tu le fais
C'est un miracle
Le miracle de toi
Je t'aime
Je serai femme objet de tes soins assidus. Nous mêlerons enfin nos odeurs âcres et douces, nos peaux moites et salées. En suçant mes seins lourds que la blancheur décore tu chercheras la chair fendue, la branleras au plus profond. Mordant la nuque, fermant les yeux, de ton sexe érigé tu prendras lentement mon corps écartelé. Le cou à la renverse, m’accrochant à tes hanches, je te dirai par petits cris le plaisir qui me prend, le plaisir qui m’emporte.
« Quoi de plus immuable que le sein féminin ? N’a-t-il pas toujours eu pour fonction de contenter l’homme et le bébé ? L’histoire qu’en trace Marilyn Yalom, de la préhistoire à nos jours, est infiniment plus complexe et subtile. Partant de la question : “À qui appartiennent les seins ?” elle donne à voir, selon les époques et les pays, de multiples “propriétaires” qui décident de leur fonction, de leur statut et même de leur forme.
Du sein divin du Moyen âge au sein érotique d’Agnès Sorel, du sein domestique du XVIIe siècle au sein politique de Marianne torse nu, du sein commercialisé par l’industrie du corset et du soutien-gorge au sein rongé par le cancer ou torturé par le piercing du XXe siècle, Marilyn Yalom montre que le pauvre sein de la femme a appartenu successivement à l’enfant, à l’homme, à la famille, au politique, au psychanalyste, aux commerçants, au pornographe, au médecin, au chirurgien esthétique, avant que les féministes n’en reprennent le contrôle à la fin du siècle dernier.
[…] En vérité, quelle femme aujourd’hui peut se jouer tout à la fois de la mode, de la séduction et de sa santé ?
En fait, “la poitrine a été et continuera d’être un marqueur des valeurs de la société.” Histoire à suivre, donc, pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit… » –
Élisabeth Badinter
« La traversée majestueuse de Marilyn Yalom à travers l’histoire est successivement lumineuse, amusante et provoque la rage. » – The New York Times Book Review
« L'universitaire féministe Marilyn Yalom retrace une histoire culturelle de la poitrine féminine : des déesses de la fertilité préhistoriques aux pin-up des années 1950 en passant par les Vierges à l'enfant de la Renaissance. Passionnant ! » – Livres Hebdo
« Marie et Ève, maternité rassurante et sensualité dangereuse... le sein a tour à tour symbolisé toutes les facettes de la féminité. Universitaire et féministe atypique, Marilyn Yalom propose aujourd'hui, dans un livre, une véritable histoire culturelle de l'attribut qui concentre tous les fantasmes. » – Numéro
Sauver la part obscure, animale, anarchique
Provoquer
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Se vautrer joliment
« Peu importe que la beauté soit pure et impure si elle est libre et chérit l’amour »
Pierre Jean Jouve
Photos - Antoine d'Agata -
Ailleurs
Besoin irrépressible de franchir la muraille
D'explorer dans l’ombre du désir
Jusqu’au saisissement
Jusqu’au bouleversement
Photos
Antoine d'Agata - Chadwick Tyler
" Tu es mon point d'équilibre "
Et....
Mes yeux se sont embués.
Je l'aime !
Sans cesse des images se superposent. Ta peau, tes mains, ton cou, ton souffle. De penser à ton corps, ta voix, ton regard, ça me creuse le ventre.
J’ai besoin de sentir et goûter à nouveau. De bondir sans attendre dans tes yeux qui s’enflamment et glisser languissante vers le divin enfer….
Photo - Margarida Delgado -
Que la nuit vienne autour de moi, et que je puisse aller dans l'obscurité de mes douces pensées. J’ai besoin de couler à pic dans ce qui remue, qui creuse, qui roule. Je ferme les yeux en oubliant que je suis là. Je veux ressentir le plaisir de partir dans la pente. Entendre le rire que tu as dans l’écart. Sentir tes cheveux sous mes doigts, tes baisers qui happent et tes mains qui saisissent.
Je te prends en pensée mon amour, et ce n’est pas assez....
Allongée sous mon arbre, je pense à nous. Bientôt, il y fera assez doux pour que je m’y caresse lorsque la nuit vient.
Je me revois chevauchant sur ta bouche. Moment fluide et absorbant. Savoureux. Le cours du temps suspendu à tes lèvres.
L’envie qui passe et nous emporte. Et le secret enfouissement. Délicat et obscène. J'en garde le parfum dans un coin de mes sens.
Peinture-Jean Pierre Ceytaire link
Petits messages