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Défaire les fils, la pelote à fantasmes et tisser nos jeux, nos joies, encore. J’ai chaud en y pensant.
Je voudrais être sur ta bouche.
Que tu boives à ma vulve venue s’épanouir.
Je voudrais être sur ta queue.
Te traire du dedans lâchant le flot brûlant……
Photos - Matthew Dols -
Le bassin vogue et s'ancre sur la queue
La toison frotte le gland qui palpite et décharge
Envie !
Entre le tendre et le lascif
L'élégance et le vicieux
Peintures
Paul Laurenzi
Tant de scènes jouées, d'étreintes composées, d'orgies singulières chuchotées.
Et pourtant, je garde l’appétit des premiers rendez-vous.
Encore,
Et
Toujours !
Tu es là où je suis
Jusque dans l'absence...
Photo - Trevor Watson -
Comme une conque humide
Léchée d’un vent volage
Je lâche un chant troublant
Un murmure brûlant
Chargé d’odeurs sauvages…
Une robe légère
Montrant les jambes nues
Et les lèvres s’ouvrir
Comme le pavot tendre
Photo - Martin Kovalik - link
Tu es un homme curieux. Mais curieux quand on dit de soi vraiment.
Tu cherches le poignant, le tremblé, l'intime. L’ambivalence des êtres, l’inattendue présence.
Pour tout cela je vais à toi d’une rive à l’autre. Dans l’adoration ou l’interrogation.
Moi, comme toi seul me connais. Moi, enfin moi ! Moi, grâce à toi.
Je t’aime mon Prince
Peinture - Antoine Molinero -
Bientôt nous irons nous goûter dans le bois doré
J’en ai le cœur qui cogne
Le désir est si pressant mon Amour !
Photos - Sam Hanskins -
Vivant ne vivant plus
Les amants séparés
Ne peuvent pas dormir
Disant le nom de l'amour
Et de la source inconsolable
Criant ne criant plus
La bouche enfoncée dans la nuit
Ils roulent sur l'oreiller impossible du temps
Et c'est le temps qui les nourrit
Leurs deux noms enlacés dans la matière noire
Les amants séparés ne peuvent pas dormir
Priant que le temps passe
Priant et suppliant
Que le temps de l'amour ne passe jamais
Vivant ne vivant plus
Vivant l'inexorable
Henri Bauchau
- Peinture - Roberto Liang -
Caresser l'animal qui s'ébroue et se cabre
Le laper par en dessous
Silencieusement, délicatement
Epuiser l’insatiable désir
Gentiment
Photo - Nikolay Sobolev -
La place est fraîche malgré la canicule qui enrobe et fatigue depuis plusieurs jours. Le repas se termine. Il sera bientôt l’heure du feu d’artifice.
Une dizaine d’enfants jouent en attendant le spectacle. G…… les regarde et s’accroche à leurs rires. E…. les trouve trop bruyants, Il râle.
Elle lui demande de se décontracter et de profiter de l’instant.
D’un ton narquois, regard mauvais, il éructe une phrase. Coup de poing invisible lancé en pleine gueule. Peu importe les mots. Un de plus, un de trop !
Elle pourrait encore lui dire leur violence. Expliquer patiemment, cherchant dans son regard un soupçon de douceur.
En fait, lui revient une phrase: « On voudrait parfois être cannibale, pas pour le plaisir de dévorer tel ou tel mais pour le plaisir de le vomir »
Ce n’est plus une image, la nausée noue la gorge et la rend plus acide.
Silencieuse elle se dresse. Ce pourrait être un rêve, son corps et son esprit semblent déconnectés. Troublante sensation.
Et pourtant elle marche, s'éloignant de l'abîme en ressentant déjà l’impossible retour ….
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