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Te rencontrer ... sans te réduire. Te désirer... sans te posséder. T'aimer sans... t'envahir. Te garder... sans te dévorer. T'accompagner... sans te guider. Et être ainsi moi-même... au plus secret de toi. T'aimer sans... te soumettre. T'apprivoiser... sans t'enfermer. T' accueillir... sans te retenir. Te demander... sans t'obliger. Te donner... sans me vider. T'être fidèle... sans me tromper. Te sourire et m'attendrir. Te découvrir et m'étonner.
M' émerveiller, m'abandonner à la fluidité de l'élan
Jacques Salomé
Photo -Tigri -
J’aime nos étreintes si rares et si denses. Elles me réconcilient avec tant de choses !
Moments magiques où la joie s'empare de nous dans le jeu et l’émoi.
On profite de tout, on offre tout.
J'aime nos voluptés, nos vices, nos voix mêlées dans l'oubli du monde et de ses exigences.
Le temps enfin d’être bercés, choyés, renversés, baisés, échoués.
C’est un bonheur inégalable !
Photo- Ludovic Goubet-
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les “i” à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.
Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer.
Pablo Neruda
Photo-Nathalie Roze -
Te voir enfin ! Volubile et rieur, puis ému, réjoui comme un gosse, goûtant à tout, émerveillé,
Il est si doux et profond ce désir que je caresse et qui se perd dans mes nuits sans sommeil…
Photo - Antoine d'Agata -
Mon amour,
Je t’écris alors que tu dors peut-être.
C’est un peu voyager juste à côté du temps.
Boire à tes lèvres, j’aimerais tant !
Sucs et saveurs, coulées, giclées, salves laiteuses.
Et te voir autrement qu’en rêve…
Mannequin idéal, tête-de-turc du leurre,
Eternel Féminin ! … repasse tes fichus ;
Et viens sur mes genoux, quand je marquerai l’heure,
Me montrer comme on fait chez vous, anges déchus.
Sois pire, et fais pour nous la joie à la malheure,
Piaffe d’un pied léger dans les sentiers ardus.
Damne-toi, pure idole ! et ris ! et chante ! et pleure,
Amante ! Et meurs d’amour !… à nos moments perdus.
Fille de marbre ! en rut ! sois folâtre !… et pensive.
Maîtresse, chair de moi ! fais-toi vierge et lascive…
Féroce, sainte, et bête, en me cherchant un coeur…
Sois femelle de l’homme, et sers de Muse, ô femme,
Quand le poète brame en Ame, en Lame, en Flamme !
Puis – quand il ronflera – viens baiser ton vainqueur !
Tristan Corbière
Je pense à nous, je songe qu'il reste tant à faire, à vivre, à oser. Quel miracle que d'aller sans bien savoir depuis si longtemps ! Et c’est sans aucun doute parce que le tendre souci de l'autre est toujours là !
Il est vrai que le temps passe et court, que je suis dans un tourbillon alors que j’aimerais me laisser bercer et caresser. Enfin…
Pense à moi lorsque tes nuits sont blanches, tu sentiras un souffle sur la nuque, fffftttttt…
Peinture Dylan Lisle
Je fais le vide. Je ferme les yeux , je me jette dans la puissante odeur des jardins bouleversés.
Tu es loin, si loin. Tu devrais être là, tu devrais me regarder lâcher prise et jouir doucement.
Je te prends dans mes yeux, l’image tremble et vacille, je m’en fout.
J’entends ta voix qui me dit que je suis à lécher et à branler, oui, elle me le dit de ce timbre qui raidit mes sens.
Nous sommes dans l’épreuve, le temps s’allonge, il est tard et je m’endormirai en cherchant tes lèvres…
Photo Jeanlou Sieff
"Pourquoi souriez-vous Anne Sinclair ? Pourquoi souriez-vous ? Les magazines parlent avec complaisance de votre courage et de votre dignité. Jadis, on convoquait ce genre de mots pour les combattants, les militants, ceux qui risquaient leur vie.
Vous Ane Sinclair, quel est votre champ d'honneur ? Quel est votre combat ? De quelle victoire vous réjouissez-vous ? De quel triomphe, de quel exploit pouvez-vous vous glorifier ?
Pourquoi souriez-vous Anne Sinclair ? Pourquoi souriez-vous toujours ? Ne croyez pas que je vous reproche ce sourire. Vous avez vécu des moments diffiicles et personne ne sait dans ces circonstances comment il réagirait. Mais vous êtes une telle énigme.
Ce sourire continuel, inoxydable. Est-ce une défense, le signe de votre indifférence, la réponse arrogante de la caste des nantis................... Clic link
Remplir enfin le creux au ventre, calmer les chairs qui réclament. Transpirer peau à peau.
Se mêler , se gorger. Mains qui plongent entre les cuisses. Bruits de succions. Te crucifier, bouffer la hampe. Recueillir le laiteux, le goûter, l’étendre de la langue, le renifler.
Baiser tout notre saoul !
Photo - Jean Loup Sieff -
Je glisse vers l’envie de plaisir chaque fois que je pense à ta peau. Ton appel sensuel me manque. Le branle qui nous lie me manque. Partager l’impudeur et le don me manque.
Suivre tes yeux sur mes hanches. Lire en toi l’éveil et l’abandon. Me nourrir de tes gestes et de tes expressions. Sentir ton ventre et tes cuisses durcies. Saisir le membre et les couilles, les empoigner, les presser. Enrober le gland décalotté, le grignoter et t’écouter gémir.
Et toi plongeant ta main dans la toison et doigtant le con crémeux, fouillant la fente et le cul et me donnant à lécher de la pulpe de tes doigts trempés…
Envie de cru, envie de tendre.
Besoin de toi plus que jamais.
Peinture -Jean Pierre Leclercq -
J’ai hâte de te retrouver, de m'écouler entre tes doigts, de te voir jouir lorsque je flatte ta queue triomphante. Tu me manques quand le vice et la sève cheminent en moi.
Je me glisse dans tes pensées Monsieur, et j’y mêle ma patience obstinée...
Petits messages