Photo Steve RICHARD
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Photo Steve RICHARD
J'ai hâte, j'ai envie de nos joies, de ton ventre sur moi, de ta poitrine où me blottir.
D’abord, les ébats, l'émerveillement, l’urgence du désir.
Plus tard, ce repos qui n'est pas éternel et dont je cherche loin de toi l'odeur.
Mon ami, mon amour, je te veux toujours et tellement…
Le délicieux, le lumineux, l'innocent, l'audacieux. le tendrement vicieux, l'aimablement corsé. Le ton, l'allure, l'éclat des yeux. Je pense à tout cela quand la nuit vient. Un jour peut-être, nous serons à trembler de nous vouloir encore.
Je te garde là, dans le jardin qui s'ouvre au ciel .
Soulager tes vices et tes caprices. Forniquer outrageusement tétons en gloire. Appliquée à verser dans le foutre, à créer la pagaille charnelle, la noce endiablée et joyeuse. La peau et les fesses en feu !
C'est se perdre monsieur, et enfin se trouver.
Photo- Janusz Miller -
Que l'année nous accorde le répit que nous souhaitons pour nous baiser tendrement.
Je me demande pourquoi l’amour est souvent synonyme de joie alors que c’est aussi tout autre chose. Un ravage, un baume, une obsession, une admiration reçue ou donnée, ou une perte à nouveau. C’est souvent la reconnaissance non pas de ce que vous êtes mais de ce que vous pourriez être. Il soigne et guérit. Il est au delà de la pitié et au dessus des lois. Il peut ressembler à la vérité absolue.
Florida Scott Maxwell
J’ai tant reçu de toi. Patiemment tu m’as appris à être libre, m’allégeant de ce qui m’encombrait. Aucun mot ne saura expliquer cela. J’avais tant à apprendre ! C'est tellement mêlé, le tendre et l'ardent, le limpide et le profond. Tu m’as montré comment dévaler le versant lumineux des collines, et fait comprendre ce qui m’avait fui jusqu’alors.
Nous venons de si loin. Tout nous rapproche et nous sépare. C’est cela le fil, le tranchant de la lame. Et pourtant, tu as su m’émouvoir, simplement, totalement, en m’accordant la part la plus intime de ta personne. Tu es mon amant magnifique. Sensible, intuitif, raisonné et troublant.
Et si tout devenait sage, je garderais en moi et pour toujours la beauté de nos ébats, la force de nos songes et leur douce sincérité. C'est là mon seul trésor, et le temps l'a rendu si précieux.
Bon anniversaire Monsieur.
Photo - Juris Zaleskis -
Elle est venue d'un battement d' Elle,
Il a parlé sans bienveillance, le verbe sec, condescendant,
Puis il lui a fait l'amour, sans regards, sans tendresse.
Elle se sent vide et laide ce soir.
Elle chancelle et frissonne en déposant ses ailes.
Peintures - Popov Volodia -
Attaches et dentelles
Dessous fatals qui contraignent la chair
Gainent les jambes
Affinent la silhouette
Par en dessous la toison drue
Mêlée de jus et d'odeurs
Qui invitent à s’enfouir….
Photos- Jean Loup Sieff -
J’aime quand tu chuchotes tendrement, quand tout est permis pour dénouer les tensions, dénuder, apaiser. J'aime ce lent et long basculement intime, et les aiguillons du désir qui nous voient jouer sans frein.
Je pense à nous et je jouis d'imaginer nos ébats ou simplement ta présence et la joie qui nous porte.
Ces sourires espiègles et gourmands annonçant l’abandon
Le contact de la tige si tendre sous les lèvres, puis les dents
La vulve en bouche comme un fruit juteux
Le bassin qui vogue et s'ancre sur la queue
La toison qui frotte le gland qui palpite et décharge
Nos plaintes inarticulées , nos cris murmurés
Ton visage, lavé par la jouissance avec cette expression si douce et si dense
C’était enfin revenir à la source, pour se fondre dans l'océan !
Dessin- Moebius-
Tu sais, jamais je n'ai oublié nos premiers échanges et comme il convenait d'y mêler l'élégance à l'obscénité, le tendre souci à la volupté, le discernement au caprice. Promesse longtemps tenue.
Tu sais, retrouver ta voix et tes éclats de rire, ça me tient malgré le temps qui passe. Parce que c'est plaisant , doux et prenant comme un vice aimable.
Tu sais, j'aime que nous soyons toujours là dans ce secret qui doit rester joyeux pour nous garder du monde des injonctions.
Tu sais, dans deux jours je me frotterai à toi, silencieuse et parfumée.
Simplement
Photo- Jonathan Leder -
Se savoir sans se voir, s’atteindre sans se toucher. Rester quoi qu’il arrive dans la légèreté, la connivence et le désir.
Bien sur ce serait mieux de circuler de l’un à l’autre, exaltant l’attente et le besoin. Ce serait bon de goûter enfin la chair, la chaleur des corps, les souffles, la peau.
Ce vœu est contrarié par tant d’obligations ! Mais je suis toujours contre toi !
Oui, j’aimerais me livrer avec toi, à la seule nécessité de jouir, d’exulter, de trembler, d’exprimer l’instinct et le dénuement, de faire sauter la carapace qui me tient debout, et plonger enfin dans l’abandon.
De tout cela, mes silences sont remplis ….
Peinture Lisa G
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